Analyser ses parties comme un joueur pro

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Est-ce que vous êtes dans cette phase où vous êtes complètement en train de ramer dans votre progression, est-ce que le fait de progresser devient extrêmement difficile et pénible ?

Enfin, est-ce que vous avez l’impression de jouer toujours plus, mais que votre niveau lui, ne semble pas bouger autant que votre investissement ?

Cette phase, je l’ai connue moi aussi. D’abord en tant que joueur lorsque j’essayais de trouver une amélioration digne de ce nom, une amélioration qui me permettrait de voir une véritable différence dans mon niveau de jeu. Mais je l’ai également connu quand j’ai décidé de devenir coach esport.

Il était extrêmement difficile pour moi de comprendre ce qui n’allait vraiment pas dans mon jeu ou dans ma carrière de coach. J’avais vraiment cette impression de tout faire correctement. Au bout d’un moment, je doutais même de tout ce que je faisais, sans pour autant savoir comment je pouvais faire autrement.

La puissance d’une excellente analyse

Ici, on va voir comment on peut inverser complètement la tendance.

Dans cet article, vous apprendrez à détecter les erreurs critiques dans votre jeu. Vous reconnaîtrez ces erreurs  qui plombent considérablement votre niveau de jeu alors que vous étiez persuadé de faire exactement ce qu’il fallait pour bien faire !

En plus de ça, une fois que vous aurez compris ce qui ne va pas et que vous aurez trouvé des solutions, la compétence que vous allez travailler dans cet article vous permettra d’appliquer ces corrections en quelques parties seulement plutôt qu’en plusieurs semaines, plusieurs mois d’entraînement.

Votre vitesse de progression va exploser si vous continuez de développer la compétence dont je vais vous parler ici. Cette compétence, c’est de savoir véritablement analyser vos parties pour en tirer le maximum de bénéfices !

On sait tous qu’il faut le faire… mais on ne sait pas du tout comment faire

Je vais être honnête avec vous, mes premières analyses étaient DÉ-GUEU-LASSES, tout simplement parce que ce n’était pas des analyses, mais des commentaires.

Je parlais juste de ce que je voyais comme un commentateur lors d’un match esport. Et du coup… ça ne servait strictement à rien.

Si vous avez essayé d’analyser vos parties, vous avez dû faire pratiquement la même chose que moi.
Et vous savez quoi ? On commence tous par là.

Et là, rien qu’à l’idée de vous dire que vous devez apprendre à analyser vos parties, les premières questions qui vous viendront sont :

  • Mais j’analyse quoi ?
  • J’analyse toute la partie ou juste un morceau, juste des moments clés ?
  • Est-ce que je regarde aussi les actions de mes adversaires ?
  • Je sais que je dois analyser mes erreurs, mais je ne sais pas ce que ça veut dire. Si je trouve une erreur, j’analyse ça comment ?

Ca sert à quoi une analyse ?

Pour répondre à ces questions, vous devez prendre un peu de recul.

Il faut comprendre que l’analyse n’est qu’un outil et que tous les outils doivent être utilisés dans un but précis. Ce but peut être différent selon vos besoins.
Il existe des dizaines de façons d’utiliser l’analyse.

J’ai déjà utilisé l’analyse pour :

  • apprendre à des joueurs comment retirer des informations sur leur adversaire
  • apprendre à des joueurs comment prendre des informations directement et indirectement pendant leur partie
  • apprendre à des joueurs comment utiliser leur minimap (car non, dire aux gens qu’il faut regarder la minimap, ça ne suffit pas pour savoir l’utiliser)
  • faire des mesures diverses au niveau de la performance d’un joueur
  • faire prendre conscience aux joueurs, aux coachs, de tous les éléments qui passent sous leur nez
  • etc…

Mais on peut également détourner l’outil et s’en servir pour autres choses, comme par exemple :

  • montrer à un joueur qui a un gros ego qu’il en sait beaucoup moins qu’il ne le pense (ici, le faire redescendre sur terre)
  • montrer à un joueur que ce qu’il dit est complètement irréalisable, son plan nécessiterait de voir dans le futur par exemple
  • éduquer un coach analyste sur la non pertinence/utilité de ses analyses en étant le plus concret possible
  • apprécier un jeu, ou évaluer le niveau de jeu d’une équipe

Comme vous pouvez le voir, il vous faut avant tout identifier le but, le résultat recherché ici. Ce n’est pas l’analyse en elle-même qui vous dira comment analyser, mais bien ce que vous souhaitez en retirer.

Dans cet article, mon but est de vous permettre de booster votre vitesse de progression au moins d’un facteur 10.
J’aborderai alors uniquement l’analyse comme moyen pour détecter et comprendre vos erreurs. Et par la même occasion, cela vous permettra de les corriger bien plus vite.

3 erreurs que je vois partout, même chez les analystes au niveau professionnel

Dans cet article, j’aimerais vous permettre d’éviter 3 erreurs qui rendront vos analyses complètement inutiles.

Il y a 3 ans (2020), j’étais étonné de voir encore ces erreurs même au niveau professionnel. Aujourd’hui, ces erreurs sont encore plus répandues, comme si le niveau des coachs analystes et des joueurs avait baissé.

Je vous le dis clairement, si vous êtes coach analyste (encore pire si vous êtes au niveau pro) et que vous faites ne serait-ce qu’une seule des 3 erreurs que je vais décrire, vous allez diviser par 100 la puissance que vous pourriez apporter à votre équipe ou à vous-même si vous êtes un joueur.

1. L’erreur de débutant qui ruine toutes vos analyses

La première erreur qui piège pratiquement tout le monde et qui réduit à néant la valeur de vos analyses, c’est le biais du résultat.

Qu’est-ce que le biais du résultat ? C’est le fait de regarder l’issue d’une action avant de conclure si l’action est “bonne” ou “mauvaise”.

Concrètement, ça ressemble à quoi ? L’exemple typique, c’est celui où vous foncez en 1 contre 3 et vous parvenez à éliminer les 3 joueurs.
Vous allez alors conclure (automatiquement et inconsciemment) que vous avez bien fait car le résultat est excellent ! Alors, vous allez à lister tous les éléments qui vous ont permis de réaliser votre action :

  • j’avais l’effet de surprise
  • je savais où était le premier et j’ai pu le sortir avant qu’ils comprennent
  • mon flick était parfait sur le 2e et 3e joueur
  • ils m’ont à peine touché

Résultat, vous allez commencer à croire que c’est comme ça qu’il faut jouer. Vous allez prendre des 1v3 à toutes les sauces et dans 95% des cas, vous allez mourir.
Et au lieu de comprendre que vous aviez eu de la chance la fois précédente, au lieu de comprendre qu’à chaque fois que ça passe, c’est parce que vos adversaires sont des bras cassés, vous allez persister parce que vous n’avez listé que les éléments qui allaient dans votre sens pour valider le résultat que vous avez obtenu.

Vous allez alors regarder des vidéos YouTube où les joueurs ont fait la compilation de leurs meilleures actions et croire que ces actions sont possibles de façon fiable. Vous allez aussi voir votre streamer préféré et noter (inconsciemment encore une fois) toutes les fois où il a fait des 1v3 avec succès.

La seule chose que vous allez retirer de ce biais du résultat, c’est de passer votre temps à vous entraîner pour faire quelque chose d’irréalisable. Vous allez juste perdre votre temps, perdre votre chance de réaliser votre rêve et vivre de votre passion.

Il en va de même pour le cas où le résultat de l’action est “mauvais”. Par exemple, vous prenez une décision, la meilleure selon les circonstances, mais vous allez mal exécuter votre plan et vous vous ferez éliminer lamentablement. Parce que le résultat de votre tentative a mené à votre élimination, vous allez naturellement conclure que votre idée était mauvaise au lieu d’analyser les choses et de voir qu’il s’agissait d’un problème d’exécution.

Le biais du résultat vous poussera à jeter entièrement votre action à la poubelle immédiatement plutôt que de rentrer dans les détails pour comprendre ce qui a bien marché et ce qui doit être amélioré.

2. Il ne s’agit pas de changer la fin, la fin n’a en fait aucune importance

Ce biais du résultat viendra provoquer une autre erreur. En se focalisant sur la fin, on imagine que c’est la fin qui est important, et que c’est donc la fin qu’il faut changer si on veut corriger son erreur. Cette seconde erreur est alors d’essayer de changer le résultat, l’action finale, sans changer les actions / pensées / réflexions qui ont conduit à ce résultat.

L’analyste lui, comprend que la fin n’a absolument aucune valeur, elle n’a absolument aucune importance. Encore une fois, la dernière action du joueur, que ce soit une erreur ou non, n’est que la conséquence d’une suite d’actions, d’une suite de pensées, de réflexions, qui ont amené le joueur à faire ce qu’il a fait. Que ce soit bon ou mauvais.

Vouloir changer uniquement la fin est peine perdue car si toutes les actions/pensées/réflexions précédentes menaient droit vers cette conséquence, il sera impossible pour vous de changer la fin.

L’analyste comprend alors que pour changer l’action finale, il est impératif d’analyser toutes les actions, toutes les pensées, toutes les réflexions qui ont eu lieu avant l’événement à corriger. Ce sont ces éléments qu’il va faire remonter à ses joueurs pour leur permettre de corriger leur jeu.

Chaque action, pensée, réflexion, qui a été modifiée, permettra au joueur de corriger la fin, corriger son action finale. En prenant les choses dans le bon ordre, en partant du début pour corriger vos erreurs, vous allez voir qu’il est infiniment plus simple de corriger son jeu et de s’améliorer.

Je pense que vous pouvez voir que cette approche est à des années-lumière de ce que l’on peut observer chez de nombreux joueurs amateurs ou même coachs analystes amateurs qui font des analyses. Je veux que ce soit très clair, n’ayez pas honte d’avoir fait l’erreur de partir de la fin. Cette erreur, je la constate encore très souvent, même au niveau pro (ce qui est vraiment triste, car faire cette erreur ne fera que détériorer le niveau des joueurs).

3. “Analyser c’est fatigant” n’est pas une excuse valable pour ne pas faire une dernière étape

Cette dernière étape, c’est de trouver plusieurs solutions pour régler le problème qui a été détecté.

Combien de fois j’ai vu des joueurs ou même des coachs arrêter l’analyse avant de trouver des solutions précises aux problèmes qui ont été identifiés.

Combien de fois, j’ai vu des coachs, même au niveau pro, dire aux joueurs “okay, vous avez compris l’erreur, faites attention la prochaine fois”. Et vous savez ce qui passe à chaque fois “la prochaine fois” ? Il se passe exactement la même erreur, et encore, et encore, et encore.

Comment voulez-vous vous améliorer, régler un problème, si vous ne savez pas exactement comment faire ?
Comment pouvez-vous croire une seule seconde que vous allez trouver une solution en pleine partie, alors que les balles sifflent au-dessus de vos têtes ?
Comment pouvez-vous croire une seule seconde, que vous allez changer complètement la façon dont vous agissez, pensez, réfléchissez, en pleine partie, sans savoir à l’avance exactement ce que vous devez changer ?

Une remise en question, car c’est de ça qu’il s’agit, doit être préparée minutieusement. On ne se remet pas en question après que quelqu’un nous ait dit “okay, fais attention la prochaine fois”. Fais attention… à quoi exactement ?

Et dire des choses vagues et bateau n’est absolument pas une solution également. Voici une liste des “corrections” proposées par des coachs, même au niveau pro, dont j’ai pu être témoin :

  • Okay, vous avez compris l’erreur, la prochaine fois, soyez plus agressif
  • la prochaine fois, hésitez moins à y aller si vous voyez une opportunité
  • la prochaine fois, ne restez pas trop longtemps en territoire ennemi
  • ne prenez pas de combat que vous ne devriez pas prendre
  • évitez de fuir quand vous pouvez prendre un duel

Sérieusement, vous imaginez que c’est avec ce genre de déclarations vagues que vous allez savoir quoi faire en partie ? Si vous êtes coach, vous imaginez vraiment que votre équipe va se mettre à jouer à un niveau supérieur grâce à ces “corrections” ?

Et là, quand il faut se retrousser les manches pour trouver de véritables solutions, une troisième erreur, un troisième obstacle viendra vous barrer la route : “je suis fatigué après notre analyse, tu veux pas qu’on parle de la solution plus tard ?”

Vous savez quand c’est “plus tard” ?
“Plus tard,” c’est jamais.

Et vous savez quand est-ce que vous allez réussir à devenir joueur pro si vous continuez de tomber dans ce piège de merde ? Vous y arriverez “plus tard”.

Si vous avez évité le second piège, si vous avez compris que c’est tout ce qui se passe AVANT le “mauvais” résultat (ou l’erreur) qu’il faut changer, trouver des solutions sera un jeu d’enfant pour vous.

Il vous suffira de vous poser les questions suivantes :

  • Quels sont les éléments (actions / pensées / réflexions) qui m’ont poussé à me mettre dans cette position ?
  • Quels sont les éléments (actions / pensées / réflexions) qui m’ont poussé à faire ce que j’ai fait, comme je l’ai fait ?
  • Quels sont les éléments (actions / pensées / réflexions) qui m’ont empêché de faire “ce que j’ai maintenant compris” grâce à l’analyse ?

Plus vous trouverez d’éléments en amont de l’erreur, plus vos chances de corriger votre erreur rapidement seront élevées.

Les joueurs que je coach et qui ont appris à faire des analyses, corrigent leurs erreurs en moins de 20 minutes. Paradoxalement, l’analyse en elle-même leur prend autant de temps que la correction, car ils ont compris que réunir le maximum d’éléments leur simplifiera grandement la tâche.

40 minutes pour analyser et corriger une nouvelle erreur, c’est infiniment plus intéressant que le temps moyen des joueurs amateurs où ça se compte tout de suite en semaines voire en mois “d’entraînement”.

Chez les joueurs pro qui ont un coach analyste, on essaye de faire au mieux pour que ça ne dépasse pas les “quelques semaines”. Malheureusement pour ces joueurs, ce temps nécessaire dépend énormément de la qualité de leur coach analyste. C’est le prix à payer si vous ne souhaitez pas apprendre à faire vos propres analyses. Vous allez remettre les clés de votre carrière dans les mains d’une autre personne. Et si cette personne est incompétente, c’est dommage pour vous, c’est dommage pour votre carrière.

Si vous voulez savoir où vous en êtes et vous évaluer rapidement, il vous suffit de vous poser les 2 questions suivantes :

  • Est-ce que je continue de faire des erreurs que je connais par cœur aujourd’hui tellement ça fait longtemps que je les fais ?
  • Depuis combien de temps est-ce que je fais chaque erreur que je connais par cœur ?

Alors, est-ce que certaines erreurs sont là depuis plus de quelques semaines ?

Chez de nombreux joueurs, les erreurs persistantes durent depuis des semaines, des mois, voire des années. Alors n’ayez absolument pas honte si vous êtes dans le même cas. Les joueurs que je coach sont également passés par là.

Comment analyser ses parties en évitant les 3 erreurs précédentes ?

Comment corriger vos erreurs infiniment plus rapidement de la façon la plus simple et efficace possible ?

Suivez les étapes ci-dessous et dès le premier jour, vous ferez de meilleures analyses que 90% des gens dans l’esport :

  • Définissez d’abord le but de votre analyse. Pour votre première fois, je vous suggère de sélectionner un point très précis de votre gameplay : prise de duel, comment décaler, comment se positionner, à vous de voir… Plus vous serez extrêmement précis, plus ça sera un jeu d’enfant pour vous améliorer
  • Sélectionnez un moment qui selon vous est imparfait. Pour votre première fois, je vous conseille de prendre des moments évidents : un moment où vous avez été éliminé par un adversaire ou un moment où vous avez gagné votre duel, mais à un cheveu seulement
  • Si vous souhaitez avoir un peu de difficulté, prenez un moment où tout s’est très bien passé et essayez quand même de trouver des pistes d’amélioration ! Cela vous permettra de travailler sur le premier piège à éviter : le biais du résultat. Cela vous permettra également d’être nettement plus critique sur votre propre jeu et donc de progresser bien plus rapidement
  • Ensuite, lorsque vous aurez trouvé le moment qui vous plaît, n’accordez aucune importance à la fin. Je vous le redis clairement, le résultat, ne sert strictement à rien pour un analyste. Le travail de l’analyste, sa finalité, c’est de vous permettre de vous améliorer en tant que joueur. Vous devez donc porter cette casquette lorsque vous analysez une partie
  • En boucle, posez-vous la question suivante “qu’est-ce qui s’est passé avant ça ?” Et à chaque fois que vous reviendrez en arrière, récoltez les éléments (actions / pensées / réflexions) qui peuvent expliquer pourquoi vous avez fait ce que vous avez fait et comme vous l’avez fait.
  • Enfin, l’étape la plus importante et il ne faut pas s’arrêter avant d’avoir validé cette étape : pour chaque élément que vous avez trouvé lorsque vous vous êtes posé la question en boucle “qu’est-ce qui s’est passé avant ça ?”, trouvez des solutions, des corrections (= des actions / pensées / réflexions différentes) extrêmement précises, pour vous permettre d’agir différemment, d’agir de façon plus optimale.

Une fois avoir fait tout cela, votre travail sera d’implémenter le plus rapidement possible les améliorations que vous avez identifiées.

Pour cela, demandez-vous quelle serait la meilleure marche à suivre pour faire de ces corrections, des automatismes dans votre jeu. Essayez de trouver la marche à suivre qui vous donnera le plus de résultats, le plus rapidement possible.

La quasi-totalité des joueurs se contenteraient de lancer des parties et de “s’entraîner”. C’est de loin la méthode la plus inefficace et la plus stupide au monde.

Au lieu de lancer une partie machinalement, demandez-vous s’il n’y aurait pas d’autres modes de jeu ou d’autres objectifs à vous mettre en tête pendant “une partie normale” pour passer le maximum de temps à pratiquer vos améliorations.

Sur 20 minutes de jeu, idéalement, vous voulez passer 20 minutes à pratiquer vos améliorations plutôt que “d’essayer de gagner bêtement comme d’habitude et parfois seulement, pratiquer vos corrections”.

Il est temps d’arrêter de mettre 3 semaines pour améliorer des éléments qui peuvent être améliorés en 20 minutes. Sinon, vous ne serez pas en train de progresser, mais simplement en train d’accumuler du retard par rapport aux joueurs qui ont appris à s’entraîner efficacement.

Qu’est-ce que ça va changer sur votre vitesse de progression, sur vos chances de devenir joueur pro ?

On sait tous qu’il faut analyser nos parties. Et pourtant presque personne ne le fait.

Et si personne ne le fait et que vous apprenez à le faire correctement : à votre avis, est-ce que ça va vous donner un avantage ou pas, par rapport à la concurrence ?

Vous l’aurez deviné, ça va vous donner un avantage démentiel. Car c’est avant tout ça la compétition : être prêt à faire ce que les autres ne savent pas ou ne veulent pas faire.

Là où les autres mettront des semaines, voire des mois pour à peine améliorer une facette de leur jeu, votre façon de jouer sera complètement transformée. Votre niveau de jeu ne sera plus du tout le même.

Si vous jouez à un jeu de tir comme CS:GO par exemple, vous pourrez dire concrètement, en 1-2 mois, j’ai changé radicalement ma façon de :

  • prendre mes décales pour comprendre absolument toutes les possibilités et savoir quand les utiliser
  • savoir quand bouger en marchant ou en faisant des décales rapides et saccadées
  • positionner mon curseur pour qu’il ne soit plus jamais trop bas, trop à gauche ou trop à droite
  • me positionner moi-même afin de ne plus être pris au dépourvu ou pour ne plus être dans une position difficile où j’ai 3 angles à vérifier
  • utiliser mon stuff en ayant un but précis plutôt que de juste lancer ça au hasard ou en copiant des pros sans réfléchir

Prenez l’amélioration que vous souhaitez dans la liste précédente et vous verrez que la quasi-totalité des joueurs sont encore en train de bosser sur ces points après 5 ans de jeu alors qu’il ne vous faudra que quelques mois pour plier tout ça avec d’excellentes analyses.

Et si vous appreniez à analyser comme un pro dès aujourd’hui ?

Si vous souhaitez ne plus perdre de temps et commencer à construire cette compétence dès aujourd’hui, j’ai préparé une vidéo où j’applique la méthode décrite dans cet article. Pour recevoir cette vidéo, tout ce que vous avez à faire, c’est vous inscrire à ma newsletter.

Dès votre inscription, vous recevrez une vidéo vous permettant de travailler une compétence indispensable pour devenir joueur pro. Savoir maîtriser cette première compétence le plus tôt possible dans votre carrière, vous permettra de multiplier au moins par 10 votre vitesse de progression.

Il est impératif de d’abord travailler cette compétence avant de pouvoir travailler l’analyse efficacement. La vidéo  sur l’analyse que je vous ai préparée, vous sera envoyée directement par email le lendemain de votre inscription à ma newsletter. Par la suite, vous recevrez 3 autres vidéos (pour un total de 5 vidéos) pour venir travailler d’autres compétences qui sont selon moi, indispensables à votre réussite.

Je sais à quel point il est intimidant d’analyser ses parties au début, on a énormément de questions, même sur des petits détails, mais ces détails peuvent parfois nous bloquer.

A travers cette vidéo, je répondrai à un maximum de questions en me basant sur les joueurs que j’ai coachés et les questions qu’ils m’ont posées lorsqu’ils devaient apprendre à analyser leur jeu.

Ce site a été conçu pour être un véritable centre d’entraînement pour les joueurs qui souhaitent devenir joueur pro (par l’esport ou par le streaming). Si vous êtes vraiment sérieux dans votre projet, je ferai en sorte que votre inscription à ma newsletter soit la meilleure décision pour votre carrière et pour votre vie.

Tous les vendredis, vous recevrez un programme d’entraînement et des conseils afin de toujours accélérer votre vitesse de progression, mais également afin d’arrêter de perdre du temps à continuer d’adopter des comportements, des pensées, des réflexions qui ne font que vous ralentir.

Il est temps de réaliser votre rêve et de vivre de votre passion. Il est temps de considérer votre projet comme un véritable projet professionnel et d’arrêter de croire que c’est seulement “en jouant beaucoup” que vous allez réussir.

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